Loïc Chabas : « Cette génération de joueurs est en train d’écrire l’histoire du RC Grasse »

À l’issue d’une première partie de saison historique, qui a vu le Racing finir champion d’automne après avoir atteint le huitième tour de la Coupe de France pour la première fois de son histoire, Loïc Chabas a fait le bilan, au moment de se tourner vers une deuxième partie de saison qui s’annonce palpitante.

Quel bilan sportif tires-tu après cette première partie de saison achevée en tête du groupe D de National 2 ?

Avec trente-et-un points en quinze rencontres, on est sur un rythme de champion. C’est une agréable surprise. Nous avons réussi des séries intéressantes, notamment de treize matchs sans la moindre défaite et de six victoires consécutives en championnat, sans oublier la Coupe de France. Ce dernier match de la phase aller face à Endoume (défaite 0-1) nous laisse un goût amer. Mais après l’excellent début de saison, les gars avaient le droit à l’erreur. La fatigue accumulée depuis la reprise du championnat a commencé à peser. Mais dans l’ensemble, nous sommes très satisfaits. L’objectif initial était d’obtenir un maintien rapide. On est content de faire partie des six équipes qui jouent le haut du tableau.

Champion d’automne de N2, pour la première fois au huitième tour de la Coupe de France, le Racing vit une année historique et semble écrire les plus beaux chapitres de son histoire. Imaginais-tu en arriver jusque-là au moment où tu as pris les rênes de l’équipe première ?

(Sourire) C’est vrai qu’il y a six ou sept ans, nous étions loin de tout ça. Je le répète assez souvent, mais cette génération de joueurs est en train d’écrire l’histoire du RC Grasse. Avec deux accessions et deux maintiens consécutifs en National 2, nous vivons les plus belles heures du club. Et quoi qu’il arrive, cette première partie de saison restera historique. En espérant une fin de saison mémorable.

Cette saison, le Racing brille aussi grâce à ses individualités et non plus seulement par son collectif. Comment expliques-tu ce changement et cette affirmation de certains joueurs ?

Il y a des individualités qui sont décisives. Mais notre force reste le collectif. À Monaco, par exemple, c’est l’équipe entière qui répond présente. La relation Mafouta-Delerue-Boussaïd nous fait énormément de bien devant, mais les joueurs à vocation défensive font énormément d’efforts pour leur permettre de briller. Et puis il ne faut pas oublier non plus le staff technique, le staff médical et les intendants, qui sont indispensables à la réussite de l’équipe. Ils nous permettent de travailler dans les meilleures conditions et ont une grand part, aussi, dans cette réussite collective.

Quelles sont les ambitions et les objectifs de cette deuxième partie de saison ?

L’idée, c’est de repartir sur un championnat nouveau, en repartant de zéro et en essayant de reproduire ce que l’on a réussi à faire lors de cette première partie de saison. Il faut grappiller un maximum de points, sans se mettre à rêver pour autant. Nous sommes encore loin de la fin. Il y a beaucoup d’équipes dans le coup pour jouer les premiers rôles. Il ne faut pas s’enflammer, garder les pieds sur terre et éviter de se mettre une pression inutile. À trop rêver, on pourrait rapidement se perdre. On fera un bilan plus tard.