N2 : 5 choses à savoir sur… Mehdi Boussaïd

Arrivé l’été dernier en provenance de l’AS Saint-Priest, Mehdi Boussaïd (24 ans) s’apprête à retrouver son ancien club, ce samedi soir (18h), à l’occasion de la vingt-et-unième journée de National 2. L’occasion de revenir sur le parcours de notre numéro dix, qui a récemment prolongé l’aventure avec le Racing jusqu’en 2022.

Des débuts dans le football à Lyon

Le football, cette passion, viscérale. « J’ai commencé à toucher mes premiers ballons à l’âge de six ans, dans mon quartier, se remémore-t-il. J’ai débuté dans un petit club, près de chez moi, le FC Gerland. » Suivi de loin par l’Olympique Lyonnais, Mehdi évolue à l’AS Saint-Priest en U17 nationaux, avant de jouer au Vénissieux Football Club, en U19 honneur, puis à l’AS Moulins, en National 2. S’en suit un départ en Algérie, puis des passages au Dijon FCO, au Montpellier Hérault Sport Club puis un retour à l’AS Saint-Priest, avant de signer en faveur du Racing l’été dernier.

Il a côtoyé Marvin Martin, Florent Balmont et Mehdi Abeid au Dijon FCO

Et pourtant. Six mois avant de signer un contrat amateur avec le Dijon FCO, Mehdi Boussaïd était retourné au FC Gerland, le club de son enfance, pour évoluer aux côtés de son frère jumeau, après une courte parenthèse en première division algérienne sous le maillot du RC Arbaâ. « Dans le football, tout va tellement vite, assure-t-il. Je me suis retrouvé à m’entraîner aux côtés de Marvin Martin, Mehdi Abeid, Loïs Diony ou encore Florent Balmont. J’ai même disputé un match amical de pré-saison face au FC Sochaux où j’ai délivré une passe décisive. »

Fan d’Hatem Ben Arfa et Nabil Fekir

Souvent comparé à Nabil Fekir pour sa faculté à voir le ballon lui coller aux pieds et pour la finesse de sa technique, Mehdi Boussaïd s’inspire logiquement de l’international français. Mais dans sa jeunesse, c’est en regardant minutieusement Hatem Ben Arfa que notre numéro dix a affiné son toucher de balle. « Je regarde tous les gauchers, à qui je ressemble un petit peu dans le style. Mon modèle, c’était Ben Arfa, mais c’est vrai que j’aime aussi beaucoup m’inspirer de Fekir. » Amoureux du jeu, notre meneur de jeu ne peut s’empêcher de caresser la balle, tous les jours, sans exception. « J’ai besoin de toucher le ballon, sinon je suis malade, sourit-il. Je ne m’arrête jamais. Quand il n’y a pas match, il faut que je joue quand même. »

Auteur d’un but qui a fait le buzz

Cette merveille de frappe lobée lui a permis de passer dans le Late Football Club, émission culte de Canal+. En marquant de plus de cinquante mètres face à Annecy, Mehdi Boussaïd a inscrit le plus beau but de sa jeune carrière. Une réalisation que le meneur de jeu n’est pas prêt d’oublier. « Le gardien adverse n’arrêtait pas de s’avancer, et Nicolas (Medjian) ne faisait que me le rabâcher. Alors en deuxième période, j’ai pris ma chance. Louis (Mafouta) et Frank (Delerue) m’ont fait un appel, mais je ne pouvais pas leur faire la passe, alors je me suis dit pourquoi pas. J’ai frappé et elle a terminé au fond. C’est fou. »

Mehdi Boussaïd a donné la vcitoire au Racing face au FC annecy d’un but sublime depuis son camp.

Au RC Grasse pour longtemps

Il n’a pas hésité une seule seconde, au moment de prolonger l’aventure avec le RC Grasse. Désormais lié au Racing jusqu’en 2022, Mehdi espère s’inscrire dans la durée et franchir les paliers avec le maillot bleu et rouge sur les épaules. « Le Racing est beau club, avec des valeurs familiales. Tout le monde tire dans le même sens et va dans la même direction. Mon objectif est d’amener le Racing le plus haut possible. »