Loïc Chabas : « La Coupe de France ? On espère toujours aller le plus loin possible »

Alors que le RC Grasse s’apprête à retrouver la Coupe de France ce dimanche après-midi (15h) face au CA Cannetois, l’entraîneur de la N2 s’est exprimé sur le retour à la compétition, après deux matchs de championnat reportés à cause du Covid-19.

Souvenez-vous. C’était l’année dernière. Au terme d’un parcours exceptionnel, nos Grassois se hissaient pour la première fois de leur histoire au 8e tour de la Coupe de France. Tombé avec les honneurs face à l’Athlético Marseille aux portes des 32e de finale, le Racing espère revivre les mêmes émotions cette saison. Avant de se rendre au Cannet-des-Maures, Loïc Chabas a fait le point sur cette nouvelle campagne de Coupe de France. Extraits.

Loïc, dans quel état d’esprit est le groupe au moment de retrouver la Coupe de France ?

Ce match tombe à point nommé pour préparer la rencontre face à la réserve de l’Olympique Lyonnais le week-end prochain. Nous n’avons pas pu jouer depuis deux semaines. Cette rencontre aura donc un double objectif. Celui de se qualifier pour le prochain tour et celui de bien préparer les semaines que nous allons aborder, avec beaucoup de matchs à disputer.

L’objectif, cette année, c’est de passer ce cap du 8e tour et rallier les 32e de finale ?

Il y a quelques semaines, j’aurais répondu oui, sans hésiter. Mais la donne a un peu changé avec les matchs en retard que nous allons devoir disputer. Entre le championnat et la Coupe de France, nous allons enchaîner des matchs tous les trois jours. Quand on regarde le calendrier, ce n’est pas l’objectif numéro 1. Mais quand on aborde une compétition comme la Coupe de France, on espère toujours aller le plus loin possible…

Comment avez-vous gérés ces deux dernières semaines sans matchs ?

Cela n’a pas été évident à gérer. On a vécu ça comme un coup d’arrêt. Nous avons dû nous entraîner avec un groupe restreint, car beaucoup de joueurs de l’effectif ont été touchés par le Covid. Nous avons adapté les séances, en travaillant notamment individuellement pour se maintenir en forme. Cette saison est particulière, mais on en avait conscience, avec la situation sanitaire que nous traversons. C’est pour cela qu’il ne faut pas faire une fixation sur le classement. Mais plutôt s’adapter et gérer au mieux cette nouvelle expérience, à savoir enchaîner les rencontres tous les trois jours.

Quel bilan tires-tu de ce début de saison ?

Les favoris sont au rendez-vous. De notre côté, nous n’avons disputé que cinq matchs. On se rend une nouvelle fois compte que le championnat est très homogène. Nous avons traversé une période compliquée, avec de nombreux blessés. On peut avoir quelques regrets au moment de tirer ce premier bilan, on aurait pu décrocher les trois points face à Toulon et contre Monaco, mais il ne faut pas assombrir le tableau pour autant. Nous avons joué un grand nombre de favoris à la montée. La saison a du mal à se lancer. On est impatient d’enchaîner les rencontres et d’entrer dans le vif du sujet. On y verra plus clair à ce moment-là.