À l’aube d’une nouvelle saison qui s’annonce palpitante au sein d’une poule C toujours aussi relevée, notre capitaine s’est confié à l’approche du premier match de la saison. Ce samedi (18h), le Racing reçoit Lyon-La Duchère à l’occasion de la première journée de championnat.
Nicolas, quel est ton sentiment au moment de retrouver enfin le chemin du championnat ?
On avait tous hâte de reprendre le championnat après de longs mois sans jouer. Nous sortons d’une longue préparation de plus de six semaines où nous avons avons parfois doublé les séances, avec des entraînements axés sur le physique le matin et des sessions basées sur le jeu le soir. Le groupe est prêt. Tout le monde a bien bossé. Vous pouvez compter sur nous pour tout donner sur le terrain, avec l’envie de se dépasser. On pourra aussi cette saison compter sur le soutien de nos supporters. C’est un véritable avantage.
Débuter la saison face à Lyon La Duchère, qui vient de descendre de National, c’est plonger directement dans le grand bain…
Dans ce championnat, il n’y a de toute façon aucune petite équipe. On s’attend à disputer des finales tous les week-end. Les prétendants à la montée sont nombreux. Mais nous avons l’envie de bien démarrer ce championnat, en démontrant une nouvelle fois que La Paoute est une forteresse imprenable.
Comment juges-tu l’évolution du club ces dernières saisons ?
Le club se professionnalise d’année en année. Le groupe est de qualité, homogène. Nous tirons tous dans le même sens. Les jeunes se sont rapidement acclimatés, en se mettant minables à tous les entraînements. C’est un réel plaisir de faire partie de ce groupe. J’ai l’impression de revivre les moments que l’on a vécu il y a cinq ans, avec les Jonathan Minasi, Anthony Calatayud et Brice Benomar.
Les recrues ont aussi permis d’apporter un vent de fraîcheur dans un groupe stable et en constante progression ?
On connaissait déjà évidemment Vincent Muratori. Axel Gnapi aussi, qui s’est entraîné avec nous en fin de saison. Mickaël Darnet, lui, connaissait la totalité du groupe ou presque en arrivant. Dame Gueye et Maxime Corain se sont rapidement fondus dans le groupe. Ils sont adorables. On a l’impression qu’ils sont au club depuis plusieurs saisons.
Sans oublier les cadres, comme toi, mais aussi Florian Camus, Nathalino Robalo, Romain Andrea ou encore Frank Delerue…
On est toujours là (sourire). Les cadres répondent présents. Ce sont les premiers à arriver à l’entraînement. Ce sont les locomotives de cette équipe. Personne ne triche, nous sommes tous là pour montrer l’exemple. C’est la force de cette équipe. Et cette année, le recrutement a été ciblé, avec des joueurs locaux. Cela facilite grandement l’intégration.
Quelles sont les ambitions cette saison ?
On veut d’abord réaliser un bon début de championnat. Il n’y a pas de pression. Nous allons jouer tous les matchs pour les gagner et nous ferons le point à cinq journées de la fin pour voir ce que nous sommes en mesure d’atteindre. D’autres clubs ont affiché leurs ambitions. Des clubs avec des budgets plus importants que le nôtre. On est un peu dans l’ombre. Mais ce n’est pas plus mal. On aime cette situation.
