Formé à l’AS Monaco, notre défenseur s’apprête à retrouver son club formateur, ce samedi (18h), pour le compte de la deuxième journée de National 2. L’occasion de revenir avec lui sur ses souvenirs monégasques, un club dans lequel il a connu quatre saisons en Ligue 1 et une en Ligue 2 (2007-2012), avant de rejoindre l’AS Nancy-Lorraine.
Vincent, que ressens-tu au moment de retrouver ton club formateur ?
C’est un peu un retour aux sources. Ça me fait énormément plaisir de retrouver mon club formateur. Je me souviens encore de la demi-finale de Coupe de la Ligue en 2017 (victoire de l’AS Monaco 1-0) avec l’AS Nancy-Lorraine. Bon, à l’époque, c’était contre l’équipe première (sourire). Mais c’est toujours un moment particulier de jouer face à son ancienne équipe.
As-tu gardé des liens avec certains joueurs ou encadrants du club ?
Beaucoup de chose ont changé depuis, mais il y a encore quelques entraîneurs que j’ai connu qui y sont encore, comme Frédéric Barilaro ou des entraîneurs comme Christophe Almeras et Manuel Dos Santos que je connais bien. Je suis aussi content de retrouver le secrétaire et le comptable, ainsi que certains surveillants qui étaient déjà au centre de formation à l’époque.
Quelles sont les qualités de cette équipe de Monaco, que vous avez rencontré en préparation (victoire 4-0) ?
Leur qualité principale et la technique. Ils ont la jeunesse pour eux aussi (sourire). Ce sont des joueurs programmés à jouer au plus haut niveau. Il faudra répondre présent dans le volume de jeu. Il y a beaucoup de qualités dans ce groupe. Le match amical en pré-saison reste anecdotique. En championnat, l’approche est différente. L’intensité n’est pas la même. Ils ont perdu de justesse (1-0) face à la réserve de l’Olympique Lyonnais lors de la première journée. Ils auront à coeur de gagner à domicile.
Que retiens-tu de la victoire inaugurale face à Lyon-La Duchère ?
C’était un premier match intéressant. Nous avons su répondre présent dans l’impact qu’a mis La Duchère. Sur la première période, nous aurions aimé poser notre jeu, mais le match a été très âpre, avec beaucoup de duels et de fautes. En deuxième période, on a su garder la possession du ballon et ouvrir le score. Si on avait mieux géré certaines situations, comme les coups de pied arrêtés, on aurait pu marquer plus de buts. Mais cela prouve que nous avons encore une marge de progression.
Tu as délivré une passe décisive grâce à un tacle dont toi seul a le secret. Racontes-nous ce but…
Je suis défenseur et ça s’est vu sur ce coup-là (sourire). J’ai tout fait pour empêcher le ballon de sortir. J’ai la chance que le défenseur adverse soit surpris et saute. Cela m’a laissé un temps d’avance pour pousser le ballon et ajuster ma passe pour mettre Dame (Gueye) dans les meilleures dispositions. Il a su garder le sang-froid pour la mettre au fond.
