Kevin Chatelain : « Le travail en salle est très important »

Suspendu suite à son carton rouge reçu face à l’Olympique de Marseille lors de la victoire du Racing (1-2), Kevin Chatelain encouragera le XI de la Rose depuis les tribunes de la Paoute face à son ancienne équipe, Marignane-Gignac, ce samedi soir (18h).  

Kevin, on imagine que tu es très déçu de ne pas pouvoir disputer cette rencontre…

Honnêtement, c’est hyper frustrant. Quand tu joues contre ton ancien club, tu n’as qu’une envie : être présent sur le terrain et réaliser un grand match. Je connais plusieurs joueurs dans le groupe. C’est toujours sympa de revoir ses anciens coéquipiers.

Tu seras présent pour encourager le Racing ?

Bien sûr ! Je suis toujours présent, même quand je ne joues pas (sourire).

Tu as pu délivrer quelques précieux conseils sur tes anciens partenaires ?

Pas encore. J’attends samedi, lors de la causerie.

Comment juges-tu ton début de saison ?

J’ai eu une blessure pendant la préparation, un problème aux adducteurs. Quand on loupe la préparation, c’est toujours compliqué de lancer sa saison. J’avais besoin de me remettre en jambes. Depuis un mois, je me sens beaucoup mieux. Je suis à 100%. Je suis très content de ma performance face à l’OM. Tout comme je suis content de la performance de l’équipe. On s’est montrés solides, et on aurait pu marquer beaucoup plus de buts.

Il était important de gagner pour stopper cette série négative de défaite ?

On savait que ça allait arriver. On ne peut pas faire tout un championnat sans connaître la défaite. Contre Aubagne, il n’y avait rien à dire. Contre Jura Sud, on a pris une grosse claque. Mais on s’est remis en question, on s’est remobilisés. Le groupe vit super bien, quand on perd, ce n’est pas la fin du monde.

L’élimination en Coupe de France permet-elle aux organismes de souffler un peu ?

C’est vrai qu’après Aubagne, on a commencé à puiser dans nos réserves. On était tous un peu HS. On travaille énormément la semaine, donc l’absence de match certains week-ends n’est pas préjudiciable. Les coupures nous permettent de nous reposer. Dans la tête notamment.

Comment te sens-tu à Grasse ?  

Super bien. Je me sens pleinement intégré dans ce groupe. Et puis cette année, nous nous sommes encore plus professionnalisés. Le club a passé un nouveau cap. Nous faisons encore plus de vidéo, nous avons des rendez-vous avec un nutritionniste. Ce sont des petits détails, mais qui font la différence.

Toi qui es coach sportif, t’arrives-t-il de seconder Emi ?

Non jamais (rire) ! J’aime bien prendre en charge deux, trois joueurs, quand ils me le demandent. Mais mon rôle, c’est joueur. Je ne suis pas préparateur physique. Emi, c’est le boss !

Quelle est l’importance de la préparation physique, de la nutrition et du travail en salle pour les joueurs ?

C’est marrant, mais l’année dernière, nous étions deux à la salle. Maintenant, si tu viens avant l’entraînement, nous sommes au moins dix. Les joueurs ont mûri à ce sujet. Avant, ils ne pensaient pas trop muscu, alors que l’on peut s’apercevoir que c’est très important. De plus en plus de joueurs du groupe sont dans cette logique à présent.